Archives 2016

Grande Sure

Les enfants étant partis en vacances et le temps étant au beau fixe (en montagne… parce qu’en bas c’est l’horreur), nous partons avec Emmanuelle prendre l’air pour une rando-course. Et c’est la Grande Sure qui nous attire, avec une belle boucle au départ de la Charmette. Il reste encore pas mal de vieille neige dans la forêt, la pente NE étant peu exposée au soleil.

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Cela rend la course un peu acrobatique par endroits, mais en étant un peu vigilant tout passe parfaitement.

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Débouché sur le plateau, depuis le Col de la Grande Vache.

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Descente par l’arête S, vraiment très raide dans ce sens.

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Retour par le Goulet d’Hurtières, et descente neigeuse dans la forêt.

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Londres

Depuis le temps qu'on dit qu'il faudrait greffer un voyage personnel sur un déplacement de boulot, voilà que l'on a enfin réussi.

Départ le samedi matin et retour le lundi matin pour moi (alors qu'Emmanuelle reste), après avoir profité tranquillement de la ville, baignée dans une atmosphère de Noël déjà bien sensible. Pas de stress d'en voir le plus possible, nous connaissons déjà les marqueurs principaux de la ville et le séjour est court, alors... rythme tranquille, on prend notre temps. On s'offrira même un petit footing le long de la Tamise: c'est définitivement aussi un très bon moyen de s'imprégner d'une ville.

Nous avons même réussi à faire un passage au British Museum, que nous ne connaissions pas et où la richesse des collections est hallucinante.

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New-Orleans

Selon la fameuse citation de Tennessee Williams, « il n’y a que 3 villes aux US : San Francisco, New York et New-Orleans. Partout ailleurs c’est Cleveland».
Elle est finalement très européenne et même française puisque l’habitation de la Louisiane a laissé une toponymie particulière partout dans la ville : Chartres St, Frenchmen St, Vieux Carré, Bayou Saint-Jean… On n’est pas dépaysés.

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C’est précisément dans le Vieux Carré (aussi appelé French Quarter) que bat le cœur de la Nouvelle-Orleans. L’architecture typique (plutôt espagnole que française d’ailleurs) des balcons de fer forgé sur les bâtiments colorés constitue l’image typique. Ajoutez un antiquaire pointu au rez-de chaussée, et un brassband ou un trad-jazz band de rue qui joue devant, vous y êtes, c’est New-Orleans !

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Le décalage horaire a un avantage, celui d’imposer un réveil (ultra) matinal, permettant de bosser avec l’Europe mais aussi de profiter de la matinée.

Le City Park donner un aperçu de l’écosystème du Bayou, avec des chênes verts immenses aux branches qui tombent jusque dans l’eau du marais. Des grues blanches et des hérons cendrés piochent dans la vase. Ce sera mon tour du matin.

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Jackson Square, la Plaza de Armas que l’on retrouve aussi dans tous les pays hispaniques et jusqu’en Amérique du Sud. Elle est paysagée à la française et donne sur le fronton d’une Basilique.

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Un passage obligé est le Café du Monde, sorte d’institution nationale, où l’on sert des Beignets (en français dans le texte). Bon… en dehors du fait qu’ils sont trop sucrés et qu’ils sont noyés sous le sucre glace, ils valent à peine ceux que l’on mange à la cantine parfois le midi.

Tout le French Quarter baigne dans la musique : le dixieland est partout, dans tous les bars, à tous les coins de rue. Frenchmen St en particulier regorge des meilleurs clubs de jazz de la ville. Toute la rue vit au rythme de la musique dès le soir tombé, avec des groupes dans tous les clubs, mais également chez les disquaires, dans les restos et sur le trottoir. Ambiance incroyable.

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La Fayette Cemetery n°1 est le cimetière historique de la Nouvelle-Orleans. Rien de plus banal qu’un cimetière me direz-vous. Mais ce serait aller bien trop vite, celui-ci étant intimement lié à l’histoire de la ville : l’esclavage, la ségrégation, les rites vaudou. Aujourd’hui encore, les autorités découvrent parfois au petit matin des scènes extravagantes, à base de poulets égorgés, de sang répandu devant des caveaux parfois pillés. Partout ailleurs on appellerait ça de la sorcellerie, ici c’est du vaudou.

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Le tramway St Charles est un morceau d’histoire à lui tout seul. Il date de 1835, mais transporte encore les passagers le long de la grande avenue St Charles sous les chênes verts dont les branches immenses forment une voûte. Vous aurez reconnu Un tramway nommé Désir.

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Dîner pro dans un resto de cuisine Louisianaise typique, puis (accrochez-vous, ça devient pointu) sur indication du groupe Tuba Skinny, dont la tromboniste participe à un groupe tout nouveau et qui a la particuliarité d’être 100% féminin, je finis la soirée au Fritzel’s, un club de jazz de Bourbon St pour assister à leur première performance live. Ambiance démente et bien sûr de la très très bonne musique. La clarinettiste (Chloe Feoranzo http://www.chloefeoranzo.com/) est bluffante.

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Petit tour au matin sur le Neutral Ground du streetcar St Charles : l’espace engazonné sur lequel les tramways circulent est un spot apprécié pour courir à l’abri des voitures. Et du Vieux Carré, il donne accès à Audubon Park, l’autre grand parc de la ville après presque 10km sur l’avenue St Charles.

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Au soir tombé, Shotgun Jazz Band joue au Spotted Cat, ce petit club à l’ambiance très cool.

The Spotted Cat

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Enfin, dernier tour dans la ville au matin avant de faire le plein de disques et de trucs à ramener puis de prendre l’avion : un parcours agréable le long du Mississippi, avec de belles vues sur la ville.

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Si vous avez un moment, jetez donc un coup d’oeil à l’ensemble des photos :

New Orleans

L'automne sur le Mont-Blanc

Une superbe pioche ce samedi, une météo magnifique: froid glacial le matin, soleil timide l'après-midi, mais une lumière démente sur les couleurs automnales de la montagne. Et en prime, la première neige de la saison!

Du Plan de l'Aiguille, traversée vers le Montenvers et descente à Chamonix à pieds, le train étant fermé. De la distance pour les jeunes jambes, mais quasiment pas de montée.

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Les Hauts-Plateaux

Eric et Fred sont avec moi sur ce projet que nous avons de longue date : une traversée des Hauts-Plateaux du Vercors à la journée. Sur un tel projet, la logistique est de première importance : pas évident de trouver des transports en commun compatibles avec le parcours, pour éviter la manip’ de voiture. Les horaires ne sont pas flexibles, l’autonomie alimentaire nécessite d’être totale, les points d’eau peuvent être aléatoires et surtout il y a un zeste d’engagement : un incident de parcours pouvant vite tourner à la plaisanterie pas drôle, à plusieurs heures de marche de la sortie et avec le climat particulier qui règne là-haut.

Notre trip démarre de la gare de Grenoble au petit matin, pour une montée en bus à Corrençon. Pour le retour, nous avons 2 options : un covoiturage Blablacar réservé à 17h30 à Clelles, ou un train Clelles-Grenoble 1 heure plus tard, en cas de pépin.

Le départ se fait du Golf de Corrençon, au lever de jour et par un froid mordant : tout est blanc de givre et on doit avoir -5°C. Toutes les couches disponibles sont sur nous (gants, vestes, bonnets) mais ne le resteront pas longtemps, juste le temps que le soleil montre son nez.

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Le GR monte tranquillement alors qu’il s’enfonce petit à petit dans la forêt, et vers le Sud, dans la Réserve Naturelle des Hauts-Plateaux du Vercors. Un espace sauvage et préservé au relief caractéristique. En plus de la beauté brute des lieux, il y règne une ambiance particulière que j’affectionne tout particulièrement.

Notre premier stop se fait à Carrette (km 5), où un groupe de randonneurs à passé la nuit. Le feu brûle dans le poêle, mais nous ne restons pas longtemps et les laissons finir leur petit-déjeuner tranquillement. Nous poursuivons dans la prairie givrée vers Darbounouse (km 8), lieu caractéristique du plateau. La vaste dépression permet de sortir de la forêt au soleil pour une pause panoramique.

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Le GR continue vers le Sud par d’agréables dolines pour finalement remonter le Canyon des Erges (km 12), droit dans la faille. La sortie sur la prairie de Tiolache est magnifique. Sans titre

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Notre prochaine étape est la cabane de la Jasse du Play (km 17), où une famille a fait halte. Face au Pas de Berrièves, nous avalons notre déjeuner au soleil – par une température parfaite.

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Juste au-dessus, le GR a été dévié pour passer désormais à la Source du Play, qui coule bien après les pluies abondantes de la semaine. Nous avions initialement prévu de compter plutôt sur la Fontaine de la Chau pour refaire le plein en eau, on prend le risque et on ne s’arrête pas.

Un peu plus loin en effet, dans la très belle plaine de la Chau (juste sous le Pas de la Ville) coule la Fontaine (km 20) : comme toujours elle coule d’un bon débit.

La suite est une des plus belles parties. Jusqu’à la Grande Cabane (km 25) on traverse une alternance de bois de pins à crochets et de prairies en herbe accueillantes, sous l’ombre du Grand Veymont et de ses falaises du versant Ouest.

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Nous réalisons que nos multiples pauses contemplatives (et c’est bien le but d’être ici, en prendre plein les yeux et s’imprégner de l’ambiance !) rendent notre fin de parcours compliquée vis-à-vis du timing. Petit à petit, l’idée d’une descente par le Pas de l’Aiguille (plutôt que de pousser jusqu’au Pas de l’Essaure) s’impose comme la meilleure solution. Pas vraiment plus court en distance, mais sûrement un peu plus rapide.

A Pré Peyret (km 29), toujours dans cette belle atmosphère de steppe nous profitons des vues sur le Diois, où les feuilles ont déjà bien mûri.

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Quelques kilomètres plus loin, partant de la frontière Ouest du plateau, nous allons emprunter un chemin de traverse pour relier le versant Est du massif : pour moi, la plus belle partie du parcours. Une petite sente cairnée serpente dans les lapiaz au milieu du vaste plateau Sud. Une plaine caillouteuse sauvage et désertée, battue par le vent, et avec des vues magnifiques sur l’Oisans au loin, et le Mont Aiguille plus proche. Magique… que rêver de mieux pour courir en pleine nature?

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Chaumailloux et sa cabane octogonale (km 36), juste avant notre descente vers le pied du Mont Aiguille, Richardière (km 40) puis Clelles. Ça sent la fin, mais il reste encore une bonne portion de descente qui va mettre les jambes à l’épreuve.

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Finish à la gare de Clelles (km 45), à 17h15. Notre covoiturage arrive 5min plus tard et nous dépose à Grenoble. Fin du voyage sur un beau succès de bout en bout et dans un timing parfait!

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