Archives 2018

Début de saison

La neige est de retour sur nos montagnes, c'est l'occasion de se tirer la bourre à celui qui chaussera les skis le premier!
C'est encore un peu juste pour sortir plus loin (quoique les retours semblent bons), mais le ski de fond est déjà en bonnes conditions à Autrans.

Work less, ski more. #nordicskiing #crosscountryskiing #vercors #frenchalps

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#nordicskiing #crosscountryskiing #vercors #frenchalps #worklessskimore





VTT d'automne

On se plaint des ados, de leur manque d'enthousiasme et de motivation. Ils n'ont goût à rien, à part traîner sur Snapchat avec les potes...

Mais en réalité... un bon vélo, des feuilles mortes et ils arrêtent de râler!

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Floride

Et cette fois c’est la Floride, à Orlando.
Pour les enfants, la Floride c’est Disneyland, SeaWorld, the World of Harry Potter et autres parcs d’attraction innombrables qui recouvrent tout l’ouest de la région d’Orlando. Pour les adultes, la Floride est plutôt synonyme de décapotable roulant au soleil de Miami Beach. Pour moi, c’est définitivement les Everglades, Big Cypress et la grande Nature sauvage.

Orlando n’est pas vraiment une ville intéressante. Tout est immense et fait pour le déplacement en voiture : les autoroutes, les distances, les espaces. Mais on trouve encore, comme partout aux US, de vastes zones de nature préservée. C’est le cas notamment de Wekiwa Springs, un parc d’état assez vaste qui regroupe des espaces de mangrove, de prairie et des sources d’eau douce.

Dans une petite forme quasi historique (cocktail détonnant de soleil brûlant, de forte humidité, de décalage horaire, et de 18h d’avion), je m’engage sur le trail qui parcourt le parc pour une boucle de 15km sans croiser âme qui vive – à part écureuils, aigrettes et hérons, nombreux au bord de la rivière. Pas d’ours en revanche, malgré le panneau qui me laissait espérer une rencontre.
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Un petit bain dans les sources de Wikewa m’aidera à me rafraîchir après le soleil.

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Sur le retour vers ma voiture, je croise cette belle tortue terrestre.

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Le mercredi, boulot au grand centre de Convention d’Orlando. Les salles de réunion font la taille d’un terrain de foot, tout est immense.

Jeudi, idem. Je profite de la soirée pour une sortie sur l’International Drive, une sorte de Las Vegas Boulevard truffé de restaurants, de parcs d’attraction et de boutiques.

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La Floride fait à peu près la taille de l’Italie, avec la même physionomie de péninsule. Donc voyager de Florence à Naples, ça fait de la route.

Vendredi, depart pour le sud: il me faudra rouler presque 2h30 pour atteindre Palm Beach, où je m’arrête le long de la plage.

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Je continue ma route vers le Sud et le Parc National des Everglades, un nom qui évoque mangrove, faune aquatique et sable blanc. L’extrémité de la Floride est donc cette vaste étendue sauvage de prairie côtière, de marécage et de mangrove qui vient épouser la baie de l’archipel des Keys. Un milieu plus adapté aux oiseaux et aux alligators qu’aux êtres humains. La circulation s’y limite aux kayaks et aux bateaux du côté de Flamingo (extrémité sud) alors que les air-boats circulent plutôt dans les marais du Nord (image d’Epinal de la Floride !). Une seule route descend vers la baie de Floride, fermée par l’archipel des Keys et Cuba, un peu plus loin.

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Le milieu naturel est façonné par une circulation d’eau douce qui se fait depuis l’immense lac Okeechobee vers le sud de la péninsule, et les Everglades sont en fait un delta géant. Extrêmement plat et absolument au niveau de la mer, l’altitude n’y dépasse pas 3ft, soit… 1m. La région est fréquemment balayée par les ouragans, et le dernier en date, Irma en 2017 a laissé des traces encore très visibles. Le Visitor Center datant des années 50 ne s’est pas relevé, et des prairies côtières sont embourbées. Le seul avantage a été le « nettoyage » des larves de moustiques.

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Comme tout Parc National aux US – et c’est la beauté de ce système – l’intervention humaine sur le milieu naturelle est extrêmement limitée et strictement encadrée. La nature vit donc toute seule, sans l’aide de l’homme, ce qui génère et protège un milieu et une biodiversité très riches.

Me voici donc, après pas mal de route, à l’entrée des Everglades, excité comme une puce.

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Je poursuis ma route vers Flamingo par la route 9336, traversant le parc intégralement pour arriver à Flamingo, sur la baie de Floride. Il n’y a qu’une petite marina, et le Visitor Center ici. C’est un spot de pêche mondialement connu, et la rampe de mise à l’eau des bateaux privés est assez populaire. Elle donne accès à un réseau de canaux et de lacs, reliés par des bras de rivières dans la mangrove.

Mon plan initial est de louer un kayak et partir sur la baie de Floride, mais les conditions ne sont pas avec moi. Il fait pourtant beau, mais le vent est assez fort et est annoncé en renforcement. Les rangers me font changer d’avis, soulignant le danger à naviguer en kayak dans la baie par forte houle et vent de face. Je camperai donc à proximité pour profiter de l’endroit différemment, et ça sera finalement plutôt pas mal puisque le terrain de camping est déserté, et je l’ai pour moi tout seul.

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Dans l’après-midi, je profite d’un tour en bateau organisé par les Rangers du Parc. Le parcours nous emmène dans les canaux puis jusque dans la grande baie de Whitewater, au cœur même du parc. Depuis le bateau, il est facile de repérer les animaux et oiseaux à proximité, et les informations des rangers sont particulièrement intéressantes.

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Ce jeune crocodile prend le soleil en surveillant le bateau d’un œil.

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Ici une aigrette blanche.

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Puis un crocodile à mi-eau, à l’affût…

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Le soir tombé, le coucher de soleil sur la baie des Keys est… spectaculaire.

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Un couple de balbusards niche à proximité de la marina.

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Le Samedi matin je reprends la route vers Shark Valley, à l’autre bout du parc, via la Route 41. Elle est la bordure N du Parc National des Everglades. C’est ici, dans cette zone marécageuse de hautes herbes que des tours en airboats sont organisés dans les canaux. Ce sont des petits bateaux à fond plat pour naviguer en eaux peu profondes, munis d’un grand ventilateur qui les propulse. Le pilote est assis sur un siège surélevé, comme dans les films !

La route circule le long de grands canaux, porte d’entrée pour d’immenses espaces naturels sauvages.

Shark Valley est au bord de cette route, et c’est petit : juste un Visitor Center et le départ d’une petite route fermée à la circulation, en boucle de 24km, qui va plein Sud vers une tour d’observation construite dans les années 60. Un service de location de vélo est disponible et permet de faire la boucle assez rapidement.

Et dès le départ, c’est un festival de faune sauvage, au bord de cette route…

Au premier alligator, je m’arrête longuement, je fais plein de photos. Au deuxième, encore. Puis je réalise qu’il y en a tous les 50m…

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10km de route plus loin, la Tour.

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Elle permet du prendre un peu de hauteur pour voir le milieu et l’espace.

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Le retour se fait par une route plutôt au milieu des marécages. Les oiseaux sont nombreux, malgré le vent – de face.



Je reprends à nouveau pour la Réserve National de Big Cypress. En amont (dans le sens de circulation de l’eau douce) des Everglades, le milieu naturel est plus forestier. Les cyprès ont les pieds dans l’eau et c’est toujours marécageux, mais moins ouvert. Et la faune est toujours là, partout.

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Ma journée s’achève à Naples, ville côtière plutôt huppée. La plage est superbe et le sable si blanc et fin qu’on dirait du sucre… Le bain de mer est obligatoire !

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Dimanche je dois reprendre l’avion à Orlando, en après-midi. Cela me laisse le temps de faire une petite sortie de course sur la plage au petit matin jusqu’au Pier – la jetée. Plutôt… pas mal !

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Les pelicans sont à l’affût des prises des pécheurs.

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Ma route est longue jusqu’à Orlando. Je ferai un stop au Manatee Viewing Center : sur la côte de Tampa, un estuaire est aménagé pour voir les lamantins. Ces mammifères aquatiques nagent paisiblement dans la baie, et remontent à la surface régulièrement pour respirer.

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Fin du week-end, mon avion décolle à 19h pour un retour en France via Atlanta puis Paris.

San Diego

C’est toujours un long voyage pour se rendre sur la côte Ouest des US. Quand en plus il s’agit d’un aéroport « secondaire », les connections ajoutent encore à la fatigue du voyage. C’est à San Diego que je me rends, tout en bas de la Californie. Plus bas, c’est la Mexique : Tijuana n’est qu’à une vingtaine de kilomètres.
J’essaye de combiner des motifs professionnels à du temps personnel sur place, comme d’habitude. J’envisage de profiter de San Diego bien sûr, mais aussi d’aller un peu plus loin...

San Diego

La ville bénéficie du meilleur climat du monde. Il est quasiment unique sur la planète. Parfaitement tempéré, ni trop chaud ni trop frais, le soleil brille 99% du temps. Dans les terres il fait trop chaud, comme au Mexique où le climat est désertique. En remontant la Californie vers San Francisco il fait trop humide. Ici c’est parfait toute l’année, et le micro-climat ravit les habitants de la ville.

J’attaque mon week-end par une course le long de Pacific Beach. La plage fait plusieurs kilomètres de long, et l’Océan Pacifique offre de belles vagues aux surfeurs, nombreux sur la plage et sur le front de mer.

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Je reviens vers la voiture par Mission Bay, cette grande étendue d’eau qui entre dans les terres. C’est aussi là où est situé SeaWorld, le fameux parc d’attractions autour de la mer. Mais ne soutenant pas la captivité d’animaux sauvages, je passerai mon tour.

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Le climat et l’Océan aidant, la vie semble tranquille pour les habitants ici, qui sont plutôt cools.

L’après-midi, je profite des vagues sur Ocean Beach, plus proche de la ville.

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Enfin, je finis la journée par une petite session de palmes/tuba sur La Jolla, et son parc sous-marin. Il accueille des fonds relativement intéressants, et une faune marine abondante. J’ai essayé de faire quelques photos, mais les vagues remuant un peu trop, je n’ai réussi qu’à capturer correctement que quelques poissons (dont des Garibaldi, oranges).

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La Jolla est aussi un petit cap sur la côte, point de chute des lions de mer, cormorans et pélicans. Ils se prélassent au soleil en attendant la marée pour replonger chercher à manger. Les oiseaux guettent quant à eux le moindre poisson pêché par les lions de mer pour tenter de leur chiper.

Tout cela se fait dans une ambiance sonore d’aboiement (similaires à ceux des otaries), et d’odeur de guano assez forte.

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Joshua Tree

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Pour les grimpeurs du monde entier, il y a Chamonix, Fontainebleau, Yosemite et Joshua Tree. Une des Mecques de l'escalade mondiale, rien de moins. On pourrait passer 1 mois à temps complet ici à grimper, il y a plus de 8000 voies référencées dans ce désert...

Joshua Tree est en fait le point de rencontre de deux déserts. Au Nord, le Désert des Mojaves, rocheux, chaud et sec, et au Sud le désert du Colorado, plus humide et plus vert grâce au fleuve Colorado. Entre les deux, la faille de San Andreas. Joshua Tree est donc un haut plateau (d’altitude 1200m environ) qui bénéficie d’un climat chaud, mais moins sec que le désert des Mojaves, et les conditions semblent favorables au développement des Arbres de Josué (Yucca Brevifolia), spécifiques de la région.

Sur ce haut plateau, on trouve le résultat d’un mécanisme géologique complexe, où la tectonique des plaques et l’érosion ont généré des amas de blocs de granit arrondis, posés les uns sur les autres au milieu de ce milieu désertique. Le rocher est excellent et sans équivalent dans le monde, et l’escalade est typique du granit, à base de fissures, et de coincements. Et enfin, l’ambiance est très tournée vers la grimpe, le camping, la nature et le Great Outdoors!

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Après avoir trouvé mon spot pour la nuit au sein de Hidden Valley Campground (camping basique mais superbe : pas d’eau, mais emplacements au pied des blocs !), je découvre les attraits des environ. Ryan Ranch, puis Hidden Valley, Keys View. Très vite, je me rends compte qu’il est plus intéressant de sortir des sentiers balisés et référencés par le Park, et de se laisser porter dans les amas de blocs. En suivant les arêtes, thalwegs et sommets et moyennant quelques pas d’escalade faciles mais superbes, on arrive à des points de vue incroyables sur le désert. On peut passer à peu près partout en choisissant un peu, et se retrouver tout seul. Prudence et concentration bien sûr… je suis en baskets, sans équipement d’escalade, seul et à 10 000km de chez moi dans une zône sans réception de téléphone, ce n’est pas vraiment le moment de se faire mal…

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Je passerais la fin d’après-midi sur les blocs autour de Hidden Valley, parmi les plus célèbres du monde. Littéralement devant ma tente. Quelle ambiance!

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Le lendemain matin, je pars courir dans le désert. Malgré le vent du Nord assez froid, il finit par faire assez chaud. Je pars vers le Barker Dam, un barrage construit par les ranchers du 19ème siècle pour stocker l’eau de pluie, puis vers Wall Street Mill, un moulin d’extraction de l’or de la même époque. Il est intéressant de s’imaginer l’utilisation du désert et la vie des pionniers lors de la conquête de l’Ouest, avant le classement de la zône en monument national. Le Far West tel qu'on le voit dans les films.

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Je reprends la route dans l’après-midi, pour un retour à San Diego, et bien sûr profiter un peu de la plage avant la tombée de la nuit – à la Jolla bien sûr.

La société qui nous accueille ici possède un bateau. Et pas du genre petit, un yacht de 30m, au mouillage dans la baie de San Diego. Une réception y est organisée après les réunions de la journée du mercredi. Bar, dîner sur le pont alors que la nuit tombe et que nous circulons dans la baie. Pas mal.

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Jeudi matin, mon horloge interne n’étant toujours pas recalée, je démarre assez tôt pour un tour de course à pieds le long de la baie, avant le boulot.

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San Diego possède un petit quartier appelé Little Italy, issu de l’implantation d’immigrés italiens venus pour l’industrie du thon dans les années 1900. Aujourd’hui, la communauté est encore très active et relativement authentique, et elle gère ce quartier et les restaurants italiens, finalement assez proches de la vraie cuisine italienne.

#littleitaly #sandiego #almostrealitalianfood

Vendredi, retour via New York et une très longue journée jusqu’au soir en France…

Andalousie

Nous voilà en Andalousie pour le week-end. Après un atterrissage à Malaga, nous prenons la route pour Marbella. La ville est jolie, et le déjeuner en terrasse au soleil donne un goût de vacances certain ! La mer est en revanche infestée de méduses, qui nous empêchent de nous baigner tranquillement.

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Nous prenons ensuite la direction de Ronda, par une route de montagne magnifique. La ville est connue pour son célèbre Pont Neuf, et sa situation au bord d’une falaise.

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Enfin, la route nous amène à Cadix. Et vient enfin le moment de se baigner… sur la plage littéralement devant notre hôtel.

Avec vue.

#lifeisabeach

Le lendemain matin nous visitons les environs et la Baie de Caidx en courant.

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Direction Séville maintenant. La vie y est douce, la temperature idéale et les sévillans en terrasse.

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La ville étant finalement assez etendue, nous louons des vélos pour circuler plus rapidement dans les ruelles étroites. C’est une super solution.

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