Ayant retrouvé la liberté depuis le 11 Mai, nous sommes instantanément passés à la dernière phase du déconfinement (celle qui consiste à vivre comme avant!), avec de belles sorties en vélo, plusieurs week-ends de montagne et quelques belles randos.

Cette période de privation des libertés fondamentales (dont celle d’aller et venir dans l’espace public) est enfin terminée. Etre contraints de rester à la maison a eu de bons côtés – je n’ai jamais autant couru, même dans les saisons les plus intenses, ni autant fait de musique - mais franchement, cette attestation grotesque me sortait par les yeux.

Il y aurait beaucoup à dire sur la gestion de cette crise, les décisions, les orientations stratégiques, le protocole de l’Education Nationale, les préfets, les mairies, les profs… Finalement, nous parents en télétravail, avons clairement eu l’impression d’être les dindons de la farce, à faire l’école, la cantine, le périscolaire en plus de notre boulot dans des conditions déjà dégradées. On a tout fait, tout assumé. Alors quand les mairies nous expliquent qu’elles ne peuvent pas rouvrir les écoles ou les locaux associatifs parce que c’est « trop compliqué », ça passe un peu mal. Le principe de précaution est devenu presque une religion, qui évite d’avoir à penser, à comprendre. Son exact contraire est la connaissance, la science, la compréhension. Mais ça demande un peu plus d’engagement et de moyens que de simplement prendre les décisions à l’aveugle – au cas où.

Heureusement, il a fait beau, on a retrouvé le droit de sortir en toute légalité, et on ne s’est pas privés. Les premiers jours de cette nouvelle phase ont été bien pluvieux, rendant la situation remarquablement ironique, après 2 mois de confinement au soleil. Qu’importe, entre Vercors, Chartreuse et Ecrins, nous avons bien profité.

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