De retour en Floride, 3 ans après mon dernier trip ici en novembre 2018. C’est le retour des vols long-courrier, avec leurs lots de surprises dans les connexions et les changements de dernière minute. C’est aussi le retour du décalage horaire, des problèmes de sommeil… mais il fait 28°C sous le soleil de Floride, il serait malvenu de se plaindre.

Sans titre



Après les jours de boulot je me suis réservé comme souvent un peu de temps sur place : les Everglades m’avaient tellement plu la dernière fois que je prévois de redescendre dans le secteur. Malheureusement, une dépression assez pluvieuse s’y installe, je n’aurais pas autant d’opportunités de voir de la faune, et je n’aurais pas non plus les lumières incroyables sur les zones humides.

Mais le ça s’arrange ensuite et j’explore l’immense réserve nationale de Big Cypress, juste au Nord de l’Everglades National Park. Un milieu immense (la taille d’une région française…) entièrement couvert de végétation typique de cette zone marécageuse : des cyprès chauves, des arbustes et des herbes, baignant dans des canaux, des bassins et des marais. Un bayou gigantesque, peuplé de quantités incroyables d’oiseaux et d’alligators. Et bien sûr serpents, tortues et plein d’espèces d’insectes géants. D’immenses hérons bleus attendent le poisson au bord des marais.

Sans titre

Et les alligators (parfois touts petits comme ce specimen, parfois immenses) prennent le soleil.

Sans titre

2 routes parallèles traversent cette immense partie de la Floride entre Miami et Naples: le Tamiami Trail (US 41) au Sud et l’Alligator Alley (US 75) plus au Nord. Sur plus de 120km, ces 2 routes traversent d’Est en Ouest la péninsule, à travers des immensités humides sauvages. Sur ces 2 routes, il y a plusieurs points d’accès à la Wilderness, qui ne sont ni plus ni moins que des aires de repos d’autoroute, où en ouvrant une porte dans le grillage anti-faune de l’autoroute, on entre presque littéralement dans Jurassic Park par de rares sentiers souvent inondés de boue (la boucle d'ailleurs initialement prévue n'a pas été possible pour cette raison). On rentre au cœur de Big Cypress.

Sans titre

Sans titre

Sans titre

Sans titre

Sans titre

Sans titre

Sans titre

Sans titre



J’avais bien aimé Naples la dernière fois, je décide donc d’y retourner. L’ambiance de la plage, où le sable blanc est si fin qu’on dirait du sucre, est très sympa. C’est une ville assez huppée, et les maisons en bord de l’océan sont hallucinantes.

Sans titre

Sans titre

Les pêcheurs sont tout au bout de la jetée, et les pélicans sont prêts à leur tirer leur prise au dernier moment.

Sans titre

Sans titre

Sans titre