Verdon

Week-end de Toussaint assez hallucinant dans le Verdon, avec des températures invraisemblables: nous commençons notre séjour à Esparron par un tour sur le lac en packraft. La température est telle qu'assez rapidement, nous finissons tous dans l'eau. Il y a de bons spots de saut à 4 ou 5m, qui font le bonheur des gars.

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Le dimanche, après une visite du Musée de la Préhistoire à Qinson, nous laissons la voiture au pont au bord de l'eau pour descendre l'intégralité des Basses Gorges du Verdon. Le parcours, d'une dizaine de kilomètres, s'engouffre dans de belles gorges sauvages et paisibles, dans la belle lumière de l'après-midi.

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Nous débouchons sur le Lac d'Esparron, et retournons à la maison une fois sortis de l'eau et les bateaux pliés.



Et il faut ensuite retourner chercher la voiture! J'emmène François avec moi, pour une heure de course dans les bois du plateau, avant de descendre sur Quinson à la lumière de la frontale.



Le lundi, nous visitons le village de Moustiers Sainte-Marie et sa chapelle perchée, qui offre de jolies vues sur les toits provençaux.

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Puis de retour à Quinson, nous passons l'après-midi à la falaise de l'Aspres, orientée plein Ouest au soleil couchant, sur de jolies dalles raides tout en finesse.

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Nous avons adoré le coin: un peu loin de tout, mais offrant des possibilités infinies de vélo, rando, escalade, canoë, baignade... On reviendra!

Eté 2021

Nous commençons nos congés d’été par un court séjour à Saint-Gervais, où la météo n’a pas permis de satisfaire nos ambitions. Pas grave, nous avons pu grimper un peu quand même. Direction le Morvan ensuite pour une fête de famille. Entre les préparatifs, un peu de vélo-rail, du rafting sur le Chalaux (again !) et même de l’équitation.

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Nous poursuivons par un trip en Crète. Que de belles choses et de beaux endroits… Une chaleur un peu difficile en début de séjour qui oblige à se lever un peu tôt, heureusement notre maison a une belle piscine, et la mer n’est pas loin non plus.

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Entre les plages et les belles tables de restaurant, il y a aussi de quoi toucher du doigt l’histoire de l’île par les visites de monastères ou de site minoens, ou encore des ports vénitiens dans les villes.

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Un matin nous laissons les gars faire la grasse matinée dont ils rêvent depuis le début du séjour et nous prenons la route du Mont Ida (ou Psiloritis), culmen de la Crète à 2456m. L’ascension démarre d’une route de bout du monde, sur un plateau désertique brouté par les chèvres. Le vent nous attrapera sur la crête finale, et rendra la progression difficile avec des rafales approchant les 100km/h. Au sommet, une petite chapelle et une grosse cloche, mais surtout une vue à 360° sur toute l’île.

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En deuxième partie de séjour, cap sur l’extrême ouest de l’île et ses lagons, belles plages et villages typiques. Notre best restera la plage d’Elafonissi, où il est possible de trouver des criques désertes et une eau turquoise à seulement 15min de marche de la foule des transats. Beau souvenir aussi de cette crique perdue au Sud de Salafarna : déserte.

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Les gorges de Samaria étant fermées pour cause de risque d’incendie trop élevé (ça brûle fort dans les îles au Nord d’Athènes), nous nous rabattrons sur celles d’Imbros, tout aussi jolies.

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Dernière section de notre séjour, une semaine de famille (de l’autre côté) sur le bassin d’Arcachon. Nous logeons au Pilat, superbe quartier très huppé de belles villas entre la Dune et l’entrée du bassin. Surf, paddle, plage, belles tables et même de la voile… la vie en bord de mer a aussi ses avantages, et on s’y habituerait vite !

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Sur la route du retour, nous faisons étape dans le Quercy, et après avoir visité Cahors, la grotte de Pech Merle (fantastique !), nous descendons dans le Gouffre de Padirac. De belles expériences.

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Eté 2020 (2/2)

Une brève semaine de boulot, et nous revoilà en vacances ! Mais ladite semaine étant interrompue par un mercredi off, je m’offre une très belle journée de vélo de montagne au pied de l’Obiou. Parcours assez exposé en montée comme en descente, mais une belle découverte de ces grands vallons où l’on ne croise personne, avec de beaux sentiers à la clé.

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Direction ensuite Saint-Gervais, où la canicule sera bien plus facile à supporter. Il faut monter pour trouver de la fraîcheur, et les lacs d’altitude sont à température idéale.

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Autre solution, plonger dans des gorges étroites, par la via-ferrata du Fayet et son parcours D+ qui le vaut bien, et qui nous a bien fait transpirer malgré tout.

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Le passage pluvieux du lundi étant passé et ayant laissé 30cm de neige à 2200m, nous montons vers le Refuge de Tré-la-Tête. Le refuge est confortable malgré les précautions sanitaires de circonstances.

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Le vélo de chargement USB :

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Il fait encore un peu humide et brumeux, mais ça ne durera pas.

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Le lendemain matin, direction le Refuge des Conscrits, par le nouveau chemin de la passerelle, que je ne connais pas encore. Il s’avère difficile, et exposé à plusieurs endroits, mais offrant des vues magnifiques sur le vallon glaciaire. La passerelle reste le clou de tout le parcours, finalement moins efficace que l’ancien passage par le glacier – désormais impraticable lorsque la neige a disparu.

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Nous profitons du refuge dans l’après-midi, entre terrasse et jeux de sociétés au soleil. Je profite d’un moment de creux pour aller reconnaître le départ de l’Aiguille de la Bérangère pour le lendemain matin. Je fais un mini sac avec un peu d’eau, car il fait vraiment chaud. Il y a pas mal de neige, qui fond vite au soleil, et je remonte les grands névés jusqu’à 3000m. Puis une chose en entraînant une autre, je me retrouve au sommet vers 16h, après avoir chaussé les crampons pour la pente terminale et les rochers sous le sommet. Seul, au soleil, et en T-shirt à 3400m. Quel bonheur.

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Je n’étais pas venu ici depuis ma première traversée des Miages, peut-être en 1997 ou 1998 ? La descente sera vraiment expresse, tout en glisse/course dans les névés.



Le lendemain matin j’emmène Anselme et François au sommet. Il y a un petit-déjeuner à 4h30 et quelques cordées menées par des guides nous précèdent. Les jeunes sont assez en forme et on avale vite les pentes sous l’Aiguille. La partie la plus intéressante étant en vue, nous doublons alors quelques cordées, qui félicitent alors chaleureusement les garçons. Nous avons droit au lever de soleil juste sous le sommet.

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La descente est sans encombre et nous rencontrons vers 2800m Emmanuelle et Jocelyn, venus à notre rencontre, ce qui permet à Jo d’essayer la marche en crampons…

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S’ensuit une très longue descente vers le parking – 2200m plus bas. Ceux qui l’ont déjà pratiquée s’en souviennent !

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Une journée de repos au lac plus tard, nous voilà au Bike Park des Contamines, pour quelques rotations sur la jolie piste de descente VTT. Les boys adoooorent.

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Mais bon, les remontées mécaniques ça va bien 5minutes, et je leur vends une descente de la Tête de la Combaz, moyennant un effort minime depuis le Col du Joly. Nous profitons donc des grands chemins de montée depuis le Signal, puis d’une belle traversée en montagnes russes vers l’alpage de la Colombaz, et son sentier fabuleux.

Les images parlent d’elles-mêmes, sur ces 900m de descente continue!

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Direction le Morvan pour la suite. Au-delà des classiques sorties de course à pied ou de VTT dans les grandes forêts du coin, cette année on a innové et tenté le rafting. Il s’avère que le spot (Le Chalaux) est une rivière réputée dans le milieu de l’eau-vive, et a même accueilli des championnats d’Europe de kayak a plusieurs reprises. Il faut dire que c’est canon ! C’est une rivière de catégorie III avec des rapides de classe 4.

Nous sommes donc en famille, en groupe de 7. L’un d’entre nous devra être en kayak seul, le raft ne pouvant accueillir que 6 rameurs (+le guide). D’emblée, je suis désigné…

Mon expérience de kayak est minime, mais je compte sur mes longues heures de canoë et rafting en Californie pour m’en sortir vivant. Et j’ai déjà franchi des rapides de classe 4, je sais ce que ça signifie… !

Après un rapide briefing, tout le monde est embarqué. Tout le monde a le sourire dans le raft, tous rassurés entre les mains de notre guide qui leur crie les instructions. Le début est un peu brutal à froid, avec beaucoup de rochers immergés et un premier passage appelé la Piscine à Billes un peu technique et impressionnant, qui se passe plutôt à droite. Une zone de plat plus tard (où je reprends mes esprits !) et c’est la Perte des Veaux, gros seuil qui nécessite un briefing spécial de la part de notre guide. Enfin, dernier passage, le seuil de Courtibas – passage le plus difficile. Pour corser le tout, il y a des spectateurs, cette portion de la rivière étant accessible depuis le débarquement final.

Super expérience qui donne envie de revenir !

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RAS

Rien à Signaler.

La quarantaine se poursuit, enfants à l'école à la maison, télétravail, cantine scolaire, musique, course à pieds locale, whatsappéros. Le soleil est présent depuis 1 bon mois, et les températures sont très largement au-dessus des normales de saison. Mais y'a-t-il encore seulement des normales de saison?

La "deuxième vague" que tout le monde craint et qui nous percutera de plein fouet ne sera pas due à un virus, mais bien celle du changement climatique, et le bilan humain mondial sera d'une toute autre ampleur. Les sols sont déjà en déficit hydrique à mi-avril, et il n'a pas plu depuis plus de 30 jours. La végétation est en avance d'un bon mois.

En attendant cette fin du monde-là, on s'occupe comme on peut à la maison: bivouac dans le jardin, œnologie, musique.

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Mon bureau, avec vue sur la partie Nord des Ecrins.

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Quarantaine

Les règles se sont précisées / durcies petit à petit lors de la mise en place de ce confinement de la population : d’abord sans restriction autre que l’autorisation à avoir en poche, les déplacements dits « de loisir » doivent finalement être restreints au maximum, et se voient limités à un rayon d’1km autour du domicile.

Mais quand on a le privilège d’habiter au pied de la montagne dans une zone plus ou moins rurale, ce rayon d’1km laisse encore bien des possibilités de sortie – tout en respectant une distanciation sociale maximale. Et le fait est qu’à part des hérons, des écureuils et des chevreuils, je n’ai encore croisé personne sur ces sentiers.

Ce joli belvédère au-dessus de l’Isère est habituellement surtout utilisé par les chasseurs. Ces temps-ci la faune a repris l’espace, et j’y croise souvent des animaux en tout genre.

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Les jonquilles sont sorties dans la montagne, et c’est parfait, il n’y a personne pour les cueillir.

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