Dernier virage, PNC aux portes

Nous avions prévu d’aller faire ce qui allait peut-être s’avérer la dernière sortie de ski de fond de la saison – mais les annonces de fermeture en ont décidé autrement. La station a donc fermé ses portes ce samedi soir. Sans damage et en infraction par rapport à cette nouvelle règle, il n’aurait pas été agréable/raisonnable d’y aller quand même, bien que le ski de fond n’engendre aucune promiscuité liée à l’attente pour les remontées mécaniques (et c’est bien ce qui fait une partie de son attrait).

Direction la montagne quand même, mais à pieds et loin de tout. Nous remontons le vallon de la Nave, petite vallée au bout du massif, dernière extrémité avant que le Vercors ne se jette dans la plaine de l’Isère.

Tout est calme, paisible, serein. La météo nous fait ce pied de nez ultime, comme pour rendre notre confinement à venir encore plus frustrant.

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De retour dans la vallée, encore pas rassasiés, nous partons faire un tour de VTT avec Anselme. Beaucoup de plaisir ici encore, aux heures où la lumière commence à décliner, bien qu’il fasse toujours très doux.

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Sultanes

Il m’a fallu quelques semaines pour me remettre de cette grippe – ou de ce coronavirus, on ne saura jamais !
Toujours est-il que les sorties ont été moins nombreuses que d’habitude, et que la forme a mis un peu de temps à revenir.
Ce samedi il fait beau, et on a un créneau pour skier. Malheureusement, l’enneigement – bien que faible – est tourmenté cette année, avec beaucoup de vent dans toutes les directions. Et nous devrons signer un demi-tour prudent dans le couloir des Sultanes, devant l’aspect douteux de la neige. Il y aura bien quelques bonnes sections un peu plus bas, mais la frustration du retour anticipée est bien là.

#skitour #vercors #frenchalps

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Je me vengerai l’après-midi avec une bonne sortie à vélo à l’Aiguille de Chalais.


Et encore du vélo

La montée vers la Charmette est bien longue, la remontée vers le Col de la Petite vache est difficile – portage poussage dans de gros cailloux chartrousins – et la traversée du plateau est rendue laborieuse par la terre humide, qui glisse et colle aux roues. Les mouflons s’enfuient à mon arrivée. Mais une fois passée la cabane des Banettes, on enfile 1500m de descente soutenue, à peine interrompue par quelques centaines de mètres de goudron à Mont Saint-Martin. Et dans ces couleurs émergentes de l’automne, quel pied:

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Encore du vélo

Gros week-end de vélo, d’abord tout seul avec une montée de Veurey à Autrans en passant par le sommet de la Sure, et le single des Pichières. Le ratio montée/descente rend la chose un peu ingrate, mais ce n’est que pour mieux profiter le lendemain…

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Sortie en famille autour de Gève le lendemain – où les grands s’éclatent à piloter dans le single sauvage des Eperières.



Retour enfin avec Anselme, par le tunnel pour une descente classique par Montaud.



Ultra Raid de la Meije

Boris a réussi à m’embarquer dans son aventure de l’Ultra-Raid de la Meije… Alors qu’il fera les 2 randos (samedi et dimanche), je me décide pour celle du dimanche uniquement. Au programme, la traversée du Plateau d’Emparis, la descente de Besse, la descente vers le Chazelet… de vrais sentiers de montagne que j’ai déjà emprunté par le passé.

Je rejoins Boris le samedi soir alors qu’il vient de finir son parcours, qui a laissé des traces ! 72km dans les Cerces, avec un départ à 6h du matin. Ce sera un gros morceau d’enchaîner avec le dimanche.

Encore plus gros morceau, la vraie performance de Yann, que je vois arriver vers 19h, finisher du parcours Elite : 117km et 5000m de vélo de montagne, avec des barrières horaires très exigeantes (à titre d’exemple, une seule femme a réussi à les passer ce samedi). Yann est visiblement vraiment à bout quand il arrive… !

Notre parcours du dimanche démarre de la Grave, monte vers les Terrasses puis au-dessus du Chazelet. Une première descente bien poussiéreuse nous ramène au fond du vallon de la Buffe, d’où nous montons vers le Refuge du Pic du Mas de la Grave, nouvel établissement qui accueille un ravitaillement.

Le fond du vallon est vite atteint, et le poussage/portage commence vers le point haut du parcours, au pied du Pic du Mas de la Grave – encore 700m plus haut !

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Descente plaisir vers le plateau d’Emparis : plein les yeux, en roulage agréable sur un petit sentier.

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Arrivés au pied de la descente vers Besse, nous réalisons que la barrière horaire n’est pas loin, et qu’il ne va pas falloir s’endormir pour éviter la coupure de parcours au Col du Souchet.

Plein gaz dans la descente de Besse, qui a bien changé en quelques années, par le passage des vélos : d’un sentier alpin caillouteux, elle est devenue une vraie piste de descente, avec virages creusés et purgée de ses cailloux. Tout en poussière, très sec – mais vraiment rapide.

Au-delà du plaisir que cette descente provoque chez les vttistes, cela amène à s’interroger sur l’impact de cette fréquentation intense – à fortiori lors d’épreuves comme celle-ci. Est-ce vraiment durable ? Est-ce compatible avec une éthique Leave No Trace ?

A Besse, ravitaillement de nouveau. Nous avons déjà pas mal de dénivelé dans les jambes, il faut se remotiver pour la montée vers le plateau. Je connais bien la piste, elle est assez ingrate : du bas on peut voir tous les lacets du haut, et la pente est constante à 9% sur 800m de dénivelé. Pas trop raide, mais pas facile non plus.

Alors il faut se caler sur un rythme de croisière et appuyer sur les pédales – malgré la chaleur et le soleil, qui tape fort à la mi-journée. Sans traîner trop (toujours cette pression de la barrière horaire) nous déroulons vers le Col du Souchet. Ca pousse d’abord, puis on arrive assez bien à rouler sur la suite. La montée vers les Lacs est plus difficile en revanche.

Par quelques passages un peu techniques (autour du Lac Noir puis en dessous), nous aboutissons enfin sur la partie qui donne le sourire : le roulage sur le plateau, profil descendant et ultra-rapide vers le Chazelet.

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Retour à la Grave par la descente de N-D de Bon Repos, un vrai morceau de bravoure, comme disait Yann. Un début en forêt très chouette, puis de méchantes épingles T4+/T5 en ardoise sèches, et très exposées en cas de chute qui nous amène gentiment à la route, puis à la remontée vers la Grave par les fameux escaliers. Et c’est l’arche d’arrivée - et la bière qui va avec.

On a pris du plaisir sur ce parcours. Chapeau à Boris qui enchaîne les 2 journées – et chapeau² à Yann pour avoir tout enchaîné en une seule journée. C’est vraiment vraiment très physique !



Regardez la vidéo officielle, elle est classe!

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