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Eté 2020 (2/2)

Une brève semaine de boulot, et nous revoilà en vacances ! Mais ladite semaine étant interrompue par un mercredi off, je m’offre une très belle journée de vélo de montagne au pied de l’Obiou. Parcours assez exposé en montée comme en descente, mais une belle découverte de ces grands vallons où l’on ne croise personne, avec de beaux sentiers à la clé.

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Direction ensuite Saint-Gervais, où la canicule sera bien plus facile à supporter. Il faut monter pour trouver de la fraîcheur, et les lacs d’altitude sont à température idéale.

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Autre solution, plonger dans des gorges étroites, par la via-ferrata du Fayet et son parcours D+ qui le vaut bien, et qui nous a bien fait transpirer malgré tout.

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Le passage pluvieux du lundi étant passé et ayant laissé 30cm de neige à 2200m, nous montons vers le Refuge de Tré-la-Tête. Le refuge est confortable malgré les précautions sanitaires de circonstances.

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Le vélo de chargement USB :

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Il fait encore un peu humide et brumeux, mais ça ne durera pas.

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Le lendemain matin, direction le Refuge des Conscrits, par le nouveau chemin de la passerelle, que je ne connais pas encore. Il s’avère difficile, et exposé à plusieurs endroits, mais offrant des vues magnifiques sur le vallon glaciaire. La passerelle reste le clou de tout le parcours, finalement moins efficace que l’ancien passage par le glacier – désormais impraticable lorsque la neige a disparu.

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Nous profitons du refuge dans l’après-midi, entre terrasse et jeux de sociétés au soleil. Je profite d’un moment de creux pour aller reconnaître le départ de l’Aiguille de la Bérangère pour le lendemain matin. Je fais un mini sac avec un peu d’eau, car il fait vraiment chaud. Il y a pas mal de neige, qui fond vite au soleil, et je remonte les grands névés jusqu’à 3000m. Puis une chose en entraînant une autre, je me retrouve au sommet vers 16h, après avoir chaussé les crampons pour la pente terminale et les rochers sous le sommet. Seul, au soleil, et en T-shirt à 3400m. Quel bonheur.

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Je n’étais pas venu ici depuis ma première traversée des Miages, peut-être en 1997 ou 1998 ? La descente sera vraiment expresse, tout en glisse/course dans les névés.



Le lendemain matin j’emmène Anselme et François au sommet. Il y a un petit-déjeuner à 4h30 et quelques cordées menées par des guides nous précèdent. Les jeunes sont assez en forme et on avale vite les pentes sous l’Aiguille. La partie la plus intéressante étant en vue, nous doublons alors quelques cordées, qui félicitent alors chaleureusement les garçons. Nous avons droit au lever de soleil juste sous le sommet.

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La descente est sans encombre et nous rencontrons vers 2800m Emmanuelle et Jocelyn, venus à notre rencontre, ce qui permet à Jo d’essayer la marche en crampons…

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S’ensuit une très longue descente vers le parking – 2200m plus bas. Ceux qui l’ont déjà pratiquée s’en souviennent !

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Une journée de repos au lac plus tard, nous voilà au Bike Park des Contamines, pour quelques rotations sur la jolie piste de descente VTT. Les boys adoooorent.

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Mais bon, les remontées mécaniques ça va bien 5minutes, et je leur vends une descente de la Tête de la Combaz, moyennant un effort minime depuis le Col du Joly. Nous profitons donc des grands chemins de montée depuis le Signal, puis d’une belle traversée en montagnes russes vers l’alpage de la Colombaz, et son sentier fabuleux.

Les images parlent d’elles-mêmes, sur ces 900m de descente continue!

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Direction le Morvan pour la suite. Au-delà des classiques sorties de course à pied ou de VTT dans les grandes forêts du coin, cette année on a innové et tenté le rafting. Il s’avère que le spot (Le Chalaux) est une rivière réputée dans le milieu de l’eau-vive, et a même accueilli des championnats d’Europe de kayak a plusieurs reprises. Il faut dire que c’est canon ! C’est une rivière de catégorie III avec des rapides de classe 4.

Nous sommes donc en famille, en groupe de 7. L’un d’entre nous devra être en kayak seul, le raft ne pouvant accueillir que 6 rameurs (+le guide). D’emblée, je suis désigné…

Mon expérience de kayak est minime, mais je compte sur mes longues heures de canoë et rafting en Californie pour m’en sortir vivant. Et j’ai déjà franchi des rapides de classe 4, je sais ce que ça signifie… !

Après un rapide briefing, tout le monde est embarqué. Tout le monde a le sourire dans le raft, tous rassurés entre les mains de notre guide qui leur crie les instructions. Le début est un peu brutal à froid, avec beaucoup de rochers immergés et un premier passage appelé la Piscine à Billes un peu technique et impressionnant, qui se passe plutôt à droite. Une zone de plat plus tard (où je reprends mes esprits !) et c’est la Perte des Veaux, gros seuil qui nécessite un briefing spécial de la part de notre guide. Enfin, dernier passage, le seuil de Courtibas – passage le plus difficile. Pour corser le tout, il y a des spectateurs, cette portion de la rivière étant accessible depuis le débarquement final.

Super expérience qui donne envie de revenir !

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Eté 2020 (1/2)

Cet été 2020, comme l’année dernière, nous partons en itinérance en van. En France cette fois, crise sanitaire oblige. Mais pas grave, c’est un pays magnifique et varié.

Notre première étape nous amène dans la Vallée de Chaudefour, dans le massif du Sancy. Après la route et une pause baignade au lac Chambon, les petits ne sont pas très motivés pour sortir et veulent profiter du bivouac. Moi je veux profiter du Sancy !

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Vulcania : parc à thème sur les sciences naturelles en général et le volcanisme en particulier. Très chouette journée, avec une météo parfaite. Le parc est en pleine nature, l’environnement est vraiment sympa.

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Bivouac au Lac de Servières, malheureusement récemment classé comme réserve d’eau potable pour la vallée et donc interdit à la baignade. Mais quel décor !

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Nous faisons ensuite route vers la vallée de la Dordogne, avec Rocamadour comme première étape (un peu de vieilles pierres pour équilibrer).

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Etape canoë sur la Dordogne, à la pagaie de Gluges à Pinsac – soit une bonne journée sur l’eau, avec baignades, rapides, et arrêts sur îles désertes.

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Route vers les Landes, que nous ne connaissions pas. Parfait équilibre de plages / océan / surf / forêts…

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Nous restons quelques jours sur place, on n’a plus envie de partir !

Descente de la côte vers le Pays Basque et la grande maison familiale de Clo et Dominique à Ahetze– naturellement remplie de quelques enfants à cette saison…

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Quelques jours plus tard nous partons vers les Pyrénées, et le Cirque de Gavarnie, et une belle rando dans le Cirque adjacent à celui de Gavarnie, le Cirque d’Estaubé. Un Parc National de plus à notre collection. Le torrent est trop attirant pour ne pas s’y baigner !

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Vers Ax-les-Thermes et dans la Vallée d’Orlu, nous faisons un arrêt à la Maison des Loups, parc animalier éducatif sur l’animal. L’occasion d’observer ces loups de très près.

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Route vers l’Est et Font Romeu, avec un bivouac 5 étoiles (malheureusement avec un bel orage en soirée) dans la vallée de Porté-Puymorens. La Cerdagne est une région incroyable, et le potentiel de ski de rando semble infini. Il va définitivement falloir y revenir !

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Rando dans la zone naturelle classée des Bouillouses. Un petit air de Yosemite ou de High Sierra dans ces grandes forêts, lacs alpins et blocs granitiques…

La zone étant protégée, la baignade est interdite, et c’est bien dommage car il fait chaud!

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Route à nouveau vers l’Est, pour un dernier stop sur la Méditerranée à Gruissan, avant de faire un coucou aux cousins de la Réunion en vacances à Ventabren.

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Mont Blanc

Un plan un peu improvisé – nous avons simplement évoqué la possibilité le dimanche précédent, et réservé le refuge en début de semaine – qui se déroule parfaitement ! Ce fut une première au sommet du Mont Blanc pour Yoann, Patrick et moi. Et c’est donc avec Olivier tous les 4 que nous avons pris le chemin du toit de l’Europe, un marqueur indéniable dans une carrière de montagnard.

Nous choisissons l’itinéraire des 3 Mont Blancs, permettant d’agrémenter le parcours d’une belle logique de traversée orographique.

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Le départ se fait de l’Aiguille du Midi, d’où nous descendons vers le Refuge des Cosmiques après avoir profité un peu de la vue depuis les terrasses. En capacité réduite pour cause de Covid, nous passons une sympathique soirée dans ce refuge tout confort aux tarifs très… chamoniards.

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Nous choisissons le déjeuner à 3h (1h était l’autre option), tout confiants de notre rythme du lendemain et sans se soucier un instant de l’heure du dernier train depuis le Nid d’Aigle.

Le départ se fait à 4h, et tout le monde semble en bonne forme pour aller jusqu’au bout, malgré les quelques frayeurs de Yo durant la nuit et au petit dej.

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Nous remontons le Mont Blanc du Tacul par sa face Nord, et franchissons la barre des 4000m juste sous l’épaule, alors que les lumières du jour commencent à arriver. Nous laissons le sommet à main gauche, 150m plus haut.

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Une légère redescente nous amène au Col Maudit, 4029m, et nous ressentons pleinement l’éloignement à partir de ce point : nous sommes au cœur même du massif, de plus en plus loin de la civilisation. Partout autour de nous, du blanc, du rocher, du ciel bleu.

Le passage du Mont Maudit est un peu particulier depuis quelques années. Alors qu’en 2017 (à notre sortie au Mont Blanc du Tacul) la trace progressait tranquillement en ascendance vers la droite et le Col du Mont Maudit, aujourd’hui une barre de séracs interdit ce cheminement. Il faut donc remonter un couloir raide un peu mixte tout à gauche de la face, aboutir au-dessus de cette barre de séracs et traverser ensuite à flanc jusqu’au Col, après avoir traversé toute la face.

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Le dit-couloir est directement au-dessus de la rimaye, qui ne pose pas de problèmes. La pente se redresse franchement, et la glace n’est pas très loin. Le passage laissera quelques sueurs froides à Olivier. Patrick et moi l’avons vécu plus sereinement…

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Il y a pas mal de neige dans la traversée, et nous faisons les dahus à flanc de montagne jusqu’au Col du Mont Maudit. A partir de là, le retour ne serait pas simple. Descendre dans ce couloir n’est pas une option facile, la sortie passe donc par le sommet.

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Nous sommes galvanisés par ce beau passage. Une longue traversée plus loin, nous arrivons au Col de la Brenva, en plein vent. Le sommet est en vue, mais il reste de la longueur et un peu de hauteur à prendre avant d’y arriver.

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Nous franchissons le Mur de la Côte, jusqu’à la cote 4500m, ultime passage redressé avant le sommet et ses pentes moins soutenues. Nous tirons tous un peu la langue sous les effets de l’altitude. Je fais passer Patrick en tête de notre cordée, il m’aidera à tenir le rythme pour les 300 derniers mètres. Il nous faudra 1h pour y arriver, notre rythme ayant pris une belle claque.

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Le sommet étant ni plus ni moins qu’une grosse bosse, on ne voit le bout que quand on est exactement dessus. Et nous y voilà, 4808m aux derniers relevés.

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La vue est saisissante, nous surplombons tout, et de loin. Nous restons un moment au sommet, dans l’émotion de cette réussite commune.

Notre descente se fera par la voie normale de montée, où nous croiserons encore des cordées montantes, dont pas mal de guides tirant littéralement leurs clients sur l’arête des bosses. Le Mont Blanc est aussi cette industrie, où les guides tractent des gens qui n’ont jamais fait de montagne avant et n’en referont jamais après, mais fiers de pouvoir « cocher » le sommet du Mont Blanc dans leur liste de réalisations d’une vie. Probablement en bonne place à côté de « courir le marathon de Paris » ou « finir l’UTMB ».

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Arrivés à Vallot, nous faisons une pause. Puis nous reprenons la descente vers l’Aiguille du Gouter. Les vues sur l’Aiguille de Bionnassay sont saisissantes.

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Nous commençons à réaliser qu’il ne faut peut-être pas traîner si on veut éviter de descendre à pieds jusqu’à Chamonix. Sans avoir encore l’info sur le dernier train, nous décidons de presser un peu le pas et de ne pas faire d’arrêt au Refuge du Goûter. On attaque donc directement la descente sur la voie normale, qui est finalement assez longue. Le parcours suit une vague arête en rocher un peu merdique jusqu’à la traversée du Grand Couloir. Le passage se fait sans problèmes aujourd’hui, et les pierres ne sont pas nombreuses à descendre.

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Yoann commence à être dans le dur, il reste pourtant plus de 1000m à descendre sans traîner pour attraper le train de 16h40. Passé cette heure, il faudra se farcir 1200m supplémentaires, et à ce stade cette perspective ne réjouit personne. Patrick nous fait des calculs mentaux sur la vitesse verticale moyenne et la projection de notre heure d’arrivée, mais nous savons que ça va être chaud-chaud.

A Tête Rousse je pars devant, espérant arriver à temps et peut-être demander au train d’attendre ? Mais en réalité, pas d’attente possible, et le dilemme est plutôt de savoir si je descends en train tout seul, ou si je choisis volontairement le voyage à pieds par solidarité avec les retardataires.

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J’arrive à 16h30, à temps pour acheter un billet. Olivier arrive alors que tout le monde embarque dans le train. Patrick finit par arriver, et nous commençons à nous organiser pour qu’il descende à pieds avec Yoann, qui n’est toujours pas là. A force de négociations et surtout à cause du retard des employés du Nid d’Aigle, le train a finalement du retard. Yoann arrive finalement et s’écroule littéralement dans le wagon, à bout de forces.

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Nous sommes tous là, personne ne finira à pieds, c’est une fin de journée sur les chapeaux de roues !

Traversée Orientale des Aiguilles de l'Argentière

Nous avions déjà traversé la partie Occidentale de ces Aiguilles, dans un sens O-E jusqu’au Col Dulong-De Rosnay en 2017, à l’occasion d’une belle sortie de Juin.

Cette fois, c’est la partie restante – la traversée Orientale, dans le sens inverse, aboutissant donc également au même Col. Et c’est encore en Juin. Et il fait chaud comme il y a 3 ans.

Heureusement pour nous, il reste pas mal de neige à l’approche comme à la descente. Après avoir bien transpiré dans la montée au Col de la Combe, nous attaquons par une belle pente de neige redressée, donnant accès à l’arête.

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Et de là, le premier sommet : Aiguille Joseph Gaillard.

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La traverse se poursuit, entrecoupée de rappels, vers l’Aiguille d’Olle, sommet principal. Olivier étant un peu à la peine aujourd'hui, nous adaptons le rythme au plus lent de la cordée. Je supervise aussi ses manips aux rappels, car il n'est pas vraiment dans son assiette et perd un peu sa lucidité par moments.

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Enfin, la dernière partie nous fait remonter la belle arête de l’Aiguille Saint-Phalle, alors que la brume monte et que l’orage se gonfle un peu plus loin.

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Prenant pied au Col Dulong-De Rosnay, le glacier de l’Argentière est juste là. Et il est bien fermé, et bien enneigé.

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On ne dirait pas en regardant de ce côté, mais l’orage arrive juste derrière.

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Et il éclatera juste au moment où nous atteindrons la voiture.

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Encore un beau parcours typique de Belledonne.

Pointe de Labby

Il y avait longtemps qu’on n’avait pas fait de montagne avec Rémy ! Malheureusement, Marie ne pourra pas être des nôtres, nous ne serons que 3 avec Emmanuelle.

Le beau temps étant enfin plus ou moins revenu après une quinzaine de Juin particulièrement pourrie (déconfinement oblige), nous optons pour la Vanoise et la Pointe de Labby. Arête du Soleil ou pas, nous verrons sur place. Il reste encore énormément de neige sur la montagne à partir de 3000m, un enneigement typique du mois de Mai – nous sommes pourtant bien avancés dans le mois Juin.

Montée au Refuge de la Dent Parrachée vite avalée depuis le Plan d’Amont, nous arrivons dans ce nouveau bâtiment tout récemment rénové – super agréable, avec des gens particulièrement sympas, dont une petite équipe de jeunes des équipes de France de ski-alpinisme, trail et ski alpin.

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Quelques discussions avec d’autres grimpeurs nous apprennent que le sommet de la Pointe leur a été inaccessible aujourd’hui, trop de neige, le mixte était trop engagé pour eux.

Le départ est matinal, avec un réveil à 3h30 pour une montée vers le Col de Labby. La neige est vite là, et nous chaussons les crampons sur une neige bien durcie. Le vent est déjà assez fort, et il fait très froid.

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Arrivés au Col après les dernières pentes soutenues, c’est carrément la baston avec des rafales à 70km/h de secteur Nord, autant dire que la température chute encore d’un cran.

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Il y a définitivement trop de vent pour tenter les arêtes du Soleil. Les prétendants à la Dent Parrachée font demi-tour juste en face, où nous voyons les volutes monter de la crête.

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Nous nous dirigeons vers le couloir à l’aplomb du sommet, bien enneigé il nous permettra une progression rapide et sûre. Nous arrivons alors en même temps qu’une équipe du CAF, et tout le monde se met à regarder la dernière longueur, un bon 50m de mixte très enneigé assez raide qui donne accès au sommet. Tout le monde pinaille, temporise et se regarde pour savoir qui va le tenter… On laisse Emmanuelle ici (elle n’est guère tentée par cette portion de l’ascension !), on se ré-encorde avec Rémy et feu, on grille tout le monde!

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Il y aura bien quelques pas un peu retords, sur des plaques de neige un peu posées sur les rochers, mais rien de dramatique. Sommet quelques minutes plus tard, après une fin d’ascension un peu pimentée – ce qui est quand même bien agréable.

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La descente sera sans histoire mais avec toujours autant de vent glacial.

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Arrêt omelette au refuge (c’est traditionnel avec Rémy), puis descente encore dans les rafales.

Mazette, que ça fait du bien!

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